Présentation :

Arlette Robo est docteur en psychologie, psychanalyste, chargée d’enseignement et chercheur associée au Laboratoire PCPP de l’Université Paris Descartes.

Sa pratique s’organise sur trois axes :

  • L’axe de la clinique de l’enfant et de l’adolescent, elle exerce depuis une vingtaine d’années au Centre Psychothérapique et Pédagogique spécialisé (CPPS) dans la ville d’Antony ;
  • L’axe de la clinique de la fin de vie. Elle exerce à la Maison Médicale Jeanne Garnier, elle y assure la supervision d’équipes de soignants et le suivi de patients et de leur entourage, elle y assure de même une activité de chercheur ;
  • Une pratique en libéral, elle reçoit des patients adultes, adolescents et enfants en psychanalyse et en psychothérapie.

Axes de recherche

Ses axes de recherches touchent aussi bien le domaine de l’enfance et de l’adolescence que les problématiques qui accompagnent la fin de vie en termes de crise et de processus (au même titre que l’adolescence). Adolescence et fin de vie sont des moments de la vie d’un individu qui peuvent être inducteurs de crises avec leurs portées subjectivante et destructurante.
Sa thèse de doctorat s’intitule : « Délires et Conduites d’agir dans les désorganisations psychotiques de l’adolescence ». (Pour une compréhension métapsychologique).
Elle approfondit ses recherches sur l’adolescence par une poursuite de ses élaborations à propos de  :
-La place de la pensée (voire du déliré) et de l’agir dans le processus de l’adolescence,
-Le circuit des motions pulsionnelles, et plus  particulièrement la relance des processus de pensée au cours de cures d’enfant et d’adolescent,
-La mise en interrogation de la paranoïa comme organisation et mode de pensée à l’adolescence.
Ces différents axes de réflexion ont pour point de convergence le travail de la sexualité et de la mort dans la vie psychique.
Un autre axe de son activité de recherche porte sur  les processus psychiques mobilisés dans le contexte de la fin de vie. Une recherche est actuellement en cours et porte sur les : « Vécus et mobilisations psychiques des soignants face à la complexité d’une clinique de l’extrême ».

Publications

« D’un mode d’être paranoïaque chez l’enfant » in Revue Penser/Rêver, n°6, Éd° Mercure de France, pp.95-104
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